*se balade dans les jardins*

Sayavera n'est nullement une lâcheuse, comme tu dis. Elle est courageuse et loyale. J'était fou de toi, Merasàm. Fou amoureux, il y a 30 ans. Et 30 longues années se sont écoulé.

Mais moi aussi je t'aimais ! Mais t'as jamais fait un pas vers moi !

*au bord des larmes*

Quant à Saya, elle est partie en laissant Disyana seule avec les parents !! Elle savait très bien qu'ils la pousseraient jusqu'au bout ! Elle n'était pas comme nous, elle était fragile, elle n'avait rien à faire dans l'armée !!

Comment aurais-je put faire un pas vers toi ? J'était le paria de la cité, tout le monde me regardait de travers, souviens-toi ! Me fréquenter revenait à être immédiatement rejeté. C'est pour ça que je n'ai pas tenter ma chance, en partie.

*se mord la lèvre*

Quand à vos affaires de familles, je ne pouvais pas savoir... c'est horrible.

Ah oui, c'est sûr que traîner avec une humaine ça va renforcer ta côte !!!

*glacial*

Cassandre vaut largement n'importe quelle elfe de la cité.

*soupire*

Et alors, Morquendi, qu'est ce que tu feras quand elle sera morte ?

Tant qu'elle restera à Rougemuraille, elle ne mourra pas.

Si. Tout le monde meurt.

*agacée*

Et quand bien même Rougemuraille augmenterait sa vie -ce qui n'est pas prouvé à 100%- elle voudra sûrement un jour revenir chez les humains. As tu pensé à lui dire qu'elle se condamnait à rester ici, si elle décidait d'y mettre les pieds ?

*hausse un sourcil*

Cela me regarde.

*sarcastique*

Et si tu m'aimais, pourquoi toi n'as tu jamais fait un pas vers moi ?

*Rire froid*

Réveille toi ! Ton humaine t'aurait elle tourné la tête au point que tu oublies les conventions ?! Une femme ne fait pas la cour à un homme.

C'est pourtant ce que me font la plupart des elfes.

*rire sans joie*

Qu'y a-t-il de plus intéressant que d'épouser le Général de Rougemuraille, et ainsi s'assurer d'excellente relations avec la famille royale, en comptant le fait que les Ecthèlyon sont depuis longtemps fortuné ?

*redeviens froid*

Et peut-être es-tu comme toute ces femmes.

*Blessée, sarcastique*

Sans doute oui.

*lui tourne le dos, les larmes aux yeux et est sur le point de s'éloigner à grands pas*

*détestant faire de la peine, retiens un soupir et d'un bond, lui saisit doucement l'épaule et lui murmure*

Pardonne-moi...

*fière et orgueuilleuse, retient ses larmes avant de se retourner*

Pourquoi ? Tu as raison, je ne cours qu'après ta fortune. D'ailleurs j'en ai bien besoin. Ma famille est très pauvre, c'est connu. Et en plus je suis du genre à ne pas pouvoir vivre avec trois sous en poche ! Regarde, ça se voit à mes habits !

*froide et ironique*

*blessé et triste, la relâche et recule d'un pas, baissant la tête*

*Dégoûtée qu'il la croit*

T'es pas le centre du monde Morquendi ! Apprends à redescendre de ton petit nuage.

*se détourne et s'éloigne vers les grandes portes*

*relève brusquement la tête*

Tu me rappelle Andùnë. Terriblement orgueilleux et fier. Je suis tomber amoureux de toi, tu es partis, Cassandre est arriver, et j'ai goûter au bonheur. Je ne veux plus traîner un passé sombre et un nom qui me répugne comme un boulet qui m'empêcherai de vivre. Il n'y a pas que moi. Et qu'est-ce qui me prouve que tu m'aime ? Je te demande une seule preuve. Une seule.

*S'arrête net, se retourne et revient vers lui rapidement. L'embrasse passionément en passant ses bras autour de son cou. S'écarte de longues secondes après*

Est ce qu'une femme qui ne t'aime pas t'embrasserait comme ça ?

*cloué sur place, cligne très rapidement des yeux -chose exceptionelle pour un elfe- et semble reprendre ses esprit*

Un point pour toi...

Je t'aime Morquendi.

*murmure contre ses lèvres*

Je t'aime depuis toujours et ça me fait mal... tout ça.

Je ne sais pas quoi faire... J'aime Cassandre, mais toi... c'est...

*air perdus*

Je t'en prie... ne me dis pas que tu n'éprouves plus rien pour moi...

*dépose de légers baisers sur ses lèvres*

*respire à peine, les yeux fermés*

Je crois bien que je te t'aime encore...

*sourit et le prend dans ses bras*

Prends moi dans tes bras, Morquendi...

*léger soupir et la prend doucement dans ses bras, sans un mot*